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Votre Nouvelle:

Titre

Le banc public

Lieu

il se félicitait d’avoir pu trouver une place dans le train de 17h30 pour retourner dans sa banlieue. Les parties communes du wagon étaient bondées. Habituellement on évoque des sardines serrées dans leurs boites, mais là, les voyageurs tenaient debout tout seul tant ils se comprimaient les uns contre les autres. Les sardines, elles, sont couchées dans leurs boites. Entre Meudon et Meudon Bellevue, son voisin laissa tomber sa tête sur son épaule ; il était mort.

la victime

Depuis 15 ans, Jules – eh oui – faisait de la gonflette pour sculpter son corps à l’image des stars qui font l’admiration des foules pour le saillant de leurs muscles. Mais, plus que tout, jules avait besoin de s’admirer lui-même et depuis son adolescence il passait des heures tous les jours devant sa glace pour se regarder. Il prenait toutes les postions les plus flatteuses pour tour à tour mettre en évidence les fibres tendues d’une épaule puis l’autre, puis d’une cuisse, puis… Mais il lui manquait une cause à la hauteur de son image de grandeur ; une cause, oui, un sens sublime à sa vie dans lequel il pourrait exprimer la puissance harmonieuse de son corps parfait. Bref il avait besoin que tout cela serve à quelque chose. Or justement aujourd’hui, il avait rendez-vous avec la bravoure, mais il aurait à payer le prix fort, qu’importe.

Le coupable

On ne l’avait jamais vu respirer normalement de mémoire d’homme : toujours un clope au bec, il ne faisait que des nuages de fumée à chaque expiration, des volutes les jours de poésie et les anneaux des jeux olympiques les jours où il était en forme. Ses cils servaient de filtre à nécotine et une goutte de goudron perlait au bout de chacun d’eux. Crad penserez-vous, mais pas du tout c’était par délicatesse pour son entourage car, comme il ne se lavait jamais on aurait pu sentir son odeur et ça, il n’aurait jamais supporté de l’imposer aux autres. D’ailleurs, il aurait préféré les tuer que de leur imposer son odeur. On ne se refait pas : le respect des autres, c’était sacré pour lui.

L'arme du crime

- Alors commissaire avez-vous trouvé l'arme du crime ?

- Oui, bien sûr, il s'agit d'un pot de peinture.

- Eh bien ! il y en a qui prennent tout ce qui leur passe sous la main pour frapper.

- Mais pas du tout ; il n'y a eu aucun coup.

- Je ne comprends pas.

- Pour tuer sa victime, l'assassin n'a fait que de la peindre un peu.

 

Bravo, cette nouvelle qui vous ressemble est un chef d'œuvre. Mais si ! Travaillez la encore un petit peu et lisez-là à vos amis, ils seront épatés. Maintenant, si vous voulez savoir comment un auteur à traité le sujet, vous pouvez télécharger le texte correspondant après l'avoir acheté pour la modique somme de 2€. Le banc public