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Le banc public

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la victime

Au milieu d’un brouhaha de populace désordonnée, une tache de silence se propagea à partie de l’entrée ; les regards s’orientaient vers lui, soulagés de l’inquiétude de leur errance ; ils avaient trouvé leur point fixe. Lui ne cherchait pourtant pas à attirer l’attention, il conversait anodinement avec un quidam anonyme en tournant le dos à la foule qui l’appelait maintenant par son silence. Comme si de rien n’était, il piétina la moquette tallée vers la tribune, presque en claudiquant, posa au sol sa sacoche qui s’avachit sur elle-même, sur son vide intérieur, et il parla. L’onde grasse de sa voix vibra jusque dans les moindres recoins de la salle, jusque dans l’intimité attentive des oreilles, jusqu’au fin fond des âmes, arrachant par sa séduction l’admiration collective de l’auditoire. Ses gestes chorégraphiques fascinaient les spectateurs qui lisaient le discours de ses mains en sous-titre de ses paroles. Un maître de chant pulse le tempo des chœurs au rythme de ses bras ; le charismatique fait vibrer la foule aux séquences de son discours aux périodes de son chant et se désigne lui-même devant tous ceux réunis comme la victime expiatoire du prochain sacrifice ; la foule admirative lui fera payer son adoration ; que n’est-il resté dans l’ombre neutre de son vide intérieur ! Que n’est-il transparent ? Mais il aime tant exposer son verbe, il jouit tant de jouir en public, il existe tant qu’il en mourra.

Le coupable

On ne l’avait jamais vu respirer normalement de mémoire d’homme : toujours un clope au bec, il ne faisait que des nuages de fumée à chaque expiration, des volutes les jours de poésie et les anneaux des jeux olympiques les jours où il était en forme. Ses cils servaient de filtre à nécotine et une goutte de goudron perlait au bout de chacun d’eux. Crad penserez-vous, mais pas du tout c’était par délicatesse pour son entourage car, comme il ne se lavait jamais on aurait pu sentir son odeur et ça, il n’aurait jamais supporté de l’imposer aux autres. D’ailleurs, il aurait préféré les tuer que de leur imposer son odeur. On ne se refait pas : le respect des autres, c’était sacré pour lui.

L'arme du crime

Un souffle, un rien, une différence de température d'un côté à l'autre de la porte mi-ouverte - y avait-il quelqu'un derrière ? et rien ne bougeait, rien, juste un peu au moment où il s'était engagé, un petit souffle en plus et la porte lui claqua en pleine figure.

 

Bravo, cette nouvelle qui vous ressemble est un chef d'œuvre. Mais si ! Travaillez la encore un petit peu et lisez-là à vos amis, ils seront épatés. Maintenant, si vous voulez savoir comment un auteur à traité le sujet, vous pouvez télécharger le texte correspondant après l'avoir acheté pour la modique somme de 2€. Le banc public