# Accueil
# Actualité
# Nouvelle du jour
# Jeux
-Créez votre intrigue
# Services
-Textes lus
-Formation à la poésie
-Relectures
# Catalogue
# Contact
# Liens
|
Titre | titre6Maestoso
| Lieu |
Le trottoir est un lieu privilégié. Les petits pions ont tellement peur
les uns des autres qu’ils ne se regardent même pas. Vous cherchez la solitude ?
Allez sur un trottoir au milieu de la foule. Vous pourriez y être égorgé en pleine
journée que personne ne s’en apercevrait et que d’ailleurs la police n’obtient
jamais de réponse à ces appels à témoin. Idéal pour un meurtre ! D’ailleurs,
justement…rement dite – et quand on dit proprement. |
la victime |
Il se souvient étant enfant quand son vieux lui faisait peur. Il aimait cet homme brutal et l’admirait tant
qu’il n’osait penser lui ressembler un jour ; Comment attirer son attention ? Comment lui dire « je t’aime
papa ! » ? Il s’était désespéré et avait vite compris qu’en faisant des bêtises, le Brutal lui retournait
une baffe, claquante certes, mais il s’occupait de lui, l’enfant qui en avait tant besoin ; à chaque fois
qu’il était secoué par la vie, il souffrait mais en tirait la jouissance sourde de penser que son vieux
l’aimait tout de même. Qui pourrait bien le martyriser, qui pourrait l’écraser ? Mais tout le monde ; il
lui suffisait avec une adresse consommée, de se présenter comme une victime et il n’était pas un homme
qui ne résista alors à le lui faire sentir ; d’avance, il était consentant. |
Le coupable |
On ne l’avait jamais vu respirer normalement de mémoire d’homme : toujours un clope au bec, il ne faisait que des nuages de fumée à chaque expiration, des volutes les jours de poésie et les anneaux des jeux olympiques les jours où il était en forme. Ses cils servaient de filtre à nécotine et une goutte de goudron perlait au bout de chacun d’eux. Crad penserez-vous, mais pas du tout c’était par délicatesse pour son entourage car, comme il ne se lavait jamais on aurait pu sentir son odeur et ça, il n’aurait jamais supporté de l’imposer aux autres. D’ailleurs, il aurait préféré les tuer que de leur imposer son odeur. On ne se refait pas : le respect des autres, c’était sacré pour lui. |
L'arme du crime |
Un souffle, un rien, une différence de température d'un côté à l'autre de la porte mi-ouverte - y avait-il quelqu'un derrière ? et rien ne bougeait, rien, juste un peu au moment où il s'était engagé, un petit souffle en plus et la porte lui claqua en pleine figure. |
Bravo, cette nouvelle qui vous ressemble est un chef
d'œuvre. Mais si ! Travaillez la encore un petit peu et lisez-là à
vos amis, ils seront épatés.
Maintenant, si vous voulez savoir
comment un auteur à traité le sujet, vous pouvez télécharger
le texte correspondant après l'avoir acheté pour la modique somme
de 2€. titre6Maestoso | |