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Votre Nouvelle:

Titre

titre6Maestoso

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la victime

Dès sa naissance ses parents s’étaient aperçus qu’il n’avait pas de chance. L’infirmière s’était trompée de savon pour le laver et il avait été recouvert de boutons qui le faisaient pleurer. Dans la longue liste des mésaventures qui marquèrent son manque de bol, citons, au hasard, l’anecdote du manège sur lequel il était content pourtant de se hisser en attrapant les oreilles de son cheval de bois pour chopper au vol la peluche suspendue dont la capture récompensait les plus adroits d’un tour gratuit. Il allait attraper cette peluche d’ailleurs ses doigts l’avaient touchée. Mais patatrac, son cheval était tombé ; une visse de scellement avait cédé. On pense encore à ses premières amours avec Julie : elle était belle, elle était mignonne, c’était une bien jolie personne. Elle lui plaisait bien et semblait-il cette attirance était réciproque. Ils en vinrent à avoir envie de s’embrasser. Dans la précipitation, elle perdit un verre de contact qui tomba sur la langue de l’amant, qui avala la lentille dure : médecin, radio… le charme fut rompu. Des histoires comme cela ne s’inventent pas et la liste de celles qui lui sont arrivées est sans fin. D’ailleurs il semble que les choses s’arrangent pour lui depuis quelques temps et c’est confiant qu’il sort faire ses courses, or justement, ce jour…

Le coupable

Il soupirait tout le temps. L’idée même d’un effort le faisait soupirer. Il soupirait avant de faire l’amour. Il soupirait aussi après ; ouf ! il y était arrivé, encore une fois ; mais ce serait la dernière ; c’était trop fatiguant. Il soupirait bien, avec les joues mi-gonflées – trop gonflées serait encore la marque d’une trop grande réserve d’énergie – dont il remplissait les poches latérales au fur et à mesure qu’il soufflait, à la manière dont les biniaouers requinque leur sac sous le bras au fur et à mesure que les bourdons épuisent la réserve de souffle emmagasinée. Ainsi, il soufflait longtemps, si longtemps qu’il arrachait le cœur et les larmes des âmes sensibles… pour mieux les dépecer ensuite.

L'arme du crime

À la droite de la victime, on retrouva un fil torsadé recouvert de sang. Pourtant le cou de la victime était intact. Mais, en auscultant de plus près la cheville droite, on pouvait voir pourquoi Achille avait expérimenté le premier comment la vie ne tenait qu'à un fil. Par ailleurs,il ne faisait aucun doute que le marteau sur le côté de la victime avait fait office de casse noix sur le crâne. Enfin, qu'elle ne fut la surprise du commissaire à la lecture du rapport du médecin légiste qui désignait le poison comme cause première de la mort. A ce niveau, il s'agissait d'un acharnement thérapeutique. Alors, le fil, le marteau ou le poison ?

 

Bravo, cette nouvelle qui vous ressemble est un chef d'œuvre. Mais si ! Travaillez la encore un petit peu et lisez-là à vos amis, ils seront épatés. Maintenant, si vous voulez savoir comment un auteur à traité le sujet, vous pouvez télécharger le texte correspondant après l'avoir acheté pour la modique somme de 2€. titre6Maestoso