# JEUX

# Accueil

# Actualité

# Nouvelle du jour

# Jeux

-Créez votre intrigue

# Services

-Textes lus
-Formation à la poésie
-Relectures

# Catalogue

# Contact

# Liens

Votre Nouvelle:

Titre

titre6Maestoso

Lieu

il se félicitait d’avoir pu trouver une place dans le train de 17h30 pour retourner dans sa banlieue. Les parties communes du wagon étaient bondées. Habituellement on évoque des sardines serrées dans leurs boites, mais là, les voyageurs tenaient debout tout seul tant ils se comprimaient les uns contre les autres. Les sardines, elles, sont couchées dans leurs boites. Entre Meudon et Meudon Bellevue, son voisin laissa tomber sa tête sur son épaule ; il était mort.

la victime

Il se souvient étant enfant quand son vieux lui faisait peur. Il aimait cet homme brutal et l’admirait tant qu’il n’osait penser lui ressembler un jour ; Comment attirer son attention ? Comment lui dire « je t’aime papa ! » ? Il s’était désespéré et avait vite compris qu’en faisant des bêtises, le Brutal lui retournait une baffe, claquante certes, mais il s’occupait de lui, l’enfant qui en avait tant besoin ; à chaque fois qu’il était secoué par la vie, il souffrait mais en tirait la jouissance sourde de penser que son vieux l’aimait tout de même. Qui pourrait bien le martyriser, qui pourrait l’écraser ? Mais tout le monde ; il lui suffisait avec une adresse consommée, de se présenter comme une victime et il n’était pas un homme qui ne résista alors à le lui faire sentir ; d’avance, il était consentant.

Le coupable

On ne l’avait jamais vu respirer normalement de mémoire d’homme : toujours un clope au bec, il ne faisait que des nuages de fumée à chaque expiration, des volutes les jours de poésie et les anneaux des jeux olympiques les jours où il était en forme. Ses cils servaient de filtre à nécotine et une goutte de goudron perlait au bout de chacun d’eux. Crad penserez-vous, mais pas du tout c’était par délicatesse pour son entourage car, comme il ne se lavait jamais on aurait pu sentir son odeur et ça, il n’aurait jamais supporté de l’imposer aux autres. D’ailleurs, il aurait préféré les tuer que de leur imposer son odeur. On ne se refait pas : le respect des autres, c’était sacré pour lui.

L'arme du crime

À la droite de la victime, on retrouva un fil torsadé recouvert de sang. Pourtant le cou de la victime était intact. Mais, en auscultant de plus près la cheville droite, on pouvait voir pourquoi Achille avait expérimenté le premier comment la vie ne tenait qu'à un fil. Par ailleurs,il ne faisait aucun doute que le marteau sur le côté de la victime avait fait office de casse noix sur le crâne. Enfin, qu'elle ne fut la surprise du commissaire à la lecture du rapport du médecin légiste qui désignait le poison comme cause première de la mort. A ce niveau, il s'agissait d'un acharnement thérapeutique. Alors, le fil, le marteau ou le poison ?

 

Bravo, cette nouvelle qui vous ressemble est un chef d'œuvre. Mais si ! Travaillez la encore un petit peu et lisez-là à vos amis, ils seront épatés. Maintenant, si vous voulez savoir comment un auteur à traité le sujet, vous pouvez télécharger le texte correspondant après l'avoir acheté pour la modique somme de 2€. titre6Maestoso