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Votre Nouvelle:

Titre

Le banc public

Lieu

la cage au lion était jonchée d’ossements qui, très vite, furent identifiées comme des ossements humains. Oui, oui, vous avez bien compris, des os de squelettes d’humains. On ne peut pas encore dire s’il s’agissait d’os de femme ou d’homme, ne soyez pas impatients, l’enquête le révélera. Mais tout de même, ce tibia dans le coin était bien celui d’un homme. Comment était-il arrivé là ? les lions ne sont pas des chiens, ils rousiguent la chair sur les os, mais les os eux-mêmes, ils ne s’en préoccupent qu’en cas de famine. Et là, on peut le dire, les os étaient propres, léchés, polis même, tant ils étaient nettoyés.

la victime

Jérôme ! Jérôme ! Pas de Jérôme. Non pas qu’il fut absent, non ; non pas qu’il fut endormi, non. Non, on ne le voyait pas. C’est curieux comment il est des hommes qui passent inaperçu. Ils ne se cachent pas réellement, non. C’est juste qu’on ne les voit pas. Un photographe qui circule autour d’un spectacle et en fixe les étapes sur la pellicule mais auquel personne ne fait attention. Le serveur qui présente le plat de petits fours qui attirent bien plus l’attention que la main qui les tend. La madame sur le banc sur les genoux de laquelle on s’assoit car on ne l’avait pas vue. Le petit vieux qui se fait renverser par une voiture dont le chauffeur ne s’aperçoit même pas qu’il a cabossé son aile. Ah oui, Jérôme ; rien à en dire, j’avoue que je ne l’ai pas remarqué. Je me demande même si on pourrait le tuer sans s’en rendre compte. A moins qu’il ne soit déjà mort. D’ailleurs il a répondu à l’appel de tout à l’heure, mais personne ne l’a entendu ; on le croit déjà mort.

Le coupable

On ne l’avait jamais vu respirer normalement de mémoire d’homme : toujours un clope au bec, il ne faisait que des nuages de fumée à chaque expiration, des volutes les jours de poésie et les anneaux des jeux olympiques les jours où il était en forme. Ses cils servaient de filtre à nécotine et une goutte de goudron perlait au bout de chacun d’eux. Crad penserez-vous, mais pas du tout c’était par délicatesse pour son entourage car, comme il ne se lavait jamais on aurait pu sentir son odeur et ça, il n’aurait jamais supporté de l’imposer aux autres. D’ailleurs, il aurait préféré les tuer que de leur imposer son odeur. On ne se refait pas : le respect des autres, c’était sacré pour lui.

L'arme du crime

À la droite de la victime, on retrouva un fil torsadé recouvert de sang. Pourtant le cou de la victime était intact. Mais, en auscultant de plus près la cheville droite, on pouvait voir pourquoi Achille avait expérimenté le premier comment la vie ne tenait qu'à un fil. Par ailleurs,il ne faisait aucun doute que le marteau sur le côté de la victime avait fait office de casse noix sur le crâne. Enfin, qu'elle ne fut la surprise du commissaire à la lecture du rapport du médecin légiste qui désignait le poison comme cause première de la mort. A ce niveau, il s'agissait d'un acharnement thérapeutique. Alors, le fil, le marteau ou le poison ?

 

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