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Titre | L'autoroute de la honte
| Lieu |
la cage au lion était jonchée d’ossements qui, très vite, furent identifiées comme des
ossements humains. Oui, oui, vous avez bien compris, des os de squelettes d’humains.
On ne peut pas encore dire s’il s’agissait d’os de femme ou d’homme, ne soyez pas impatients,
l’enquête le révélera. Mais tout de même, ce tibia dans le coin était bien celui d’un homme.
Comment était-il arrivé là ? les lions ne sont pas des chiens, ils rousiguent la chair sur
les os, mais les os eux-mêmes, ils ne s’en préoccupent qu’en cas de famine. Et là, on peut le dire,
les os étaient propres, léchés, polis même, tant ils étaient nettoyés. |
la victime |
Ah celui-là… à 12 ans - on se demande comment il a pu trouver les ingrédients - il a mélangé du trinitro avec
de la glycérine. Vous imaginez… Il a failli y rester... Heureusement que le
récipient fuyait et que le tout est parti dans les égouts où on entendit quelques instants après
l’explosion de nombreux rats ; mais c’était déjà loin, il ne fit pas le rapprochement. A 20 ans
il a jeté son rasoir électrique dans la baignoire pour électrocuter un moustique qui l’énervait
depuis quelques minutes. Vous imaginiez… Il a failli y rester quand il a plongé la main dans
la baignoire pour récupérer la machine… Heureusement que le moustique était venu se poser sur
les fusibles et qu’il a fait disjoncter l’installation juste avant de griller. A 25 ans il s’est
mis devant un lion à Thouary en brandissant deux doigts en fourche pour l’hypnotiser comme il l’avait
vu faire dans un film. Vous imaginez… Il a failli y rester ; heureusement que le lion était de bonne
humeur et qu’il s’est écroulé de rire. A force de jouer avec le feu – le flingue, vous aviez compris
-, celui des autres, chargés bien sûr, il va finir par trouer la buffet de son ange gardien, alors je
ne donne pas cher de sa peau. |
Le coupable |
On ne l’avait jamais vu respirer normalement de mémoire d’homme : toujours un clope au bec, il ne faisait que des nuages de fumée à chaque expiration, des volutes les jours de poésie et les anneaux des jeux olympiques les jours où il était en forme. Ses cils servaient de filtre à nécotine et une goutte de goudron perlait au bout de chacun d’eux. Crad penserez-vous, mais pas du tout c’était par délicatesse pour son entourage car, comme il ne se lavait jamais on aurait pu sentir son odeur et ça, il n’aurait jamais supporté de l’imposer aux autres. D’ailleurs, il aurait préféré les tuer que de leur imposer son odeur. On ne se refait pas : le respect des autres, c’était sacré pour lui. |
L'arme du crime |
À l'auscultation, il est ressorti que la mort avait été donnée par une pointe profonde et longue dont la trace était à peine perceptible sous le sein gauche : une sorte d'aiguille à tenir les chignons par exemple. |
Bravo, cette nouvelle qui vous ressemble est un chef
d'œuvre. Mais si ! Travaillez la encore un petit peu et lisez-là à
vos amis, ils seront épatés.
Maintenant, si vous voulez savoir
comment un auteur à traité le sujet, vous pouvez télécharger
le texte correspondant après l'avoir acheté pour la modique somme
de 2€. L'autoroute de la honte | |